Jeudi 25 janvier 2018
Vers 11 h, je me rends au Théâtre Heredia acheter une place pour une causerie à midi trente dans le cadre du festival HAY. L’endroit qui était désert il y a deux jours est assiégé par les festivaliers. On fait la file à la billetterie.
C’est complet pour aujourd’hui.
Je reste dans la file pour acheter un billet pour autre choses demain.
Dehors, devant le théâtre, les revendeurs sondent les égarés comme moi, quelques photographes cherchent des vedettes et « dze bioutifoul pipel » s’évente au son d’un petit live band.
En jasant avec un jeune qui distribue des bébelles promotionnelles, une fille se joint à la conversation et je note un accent français en espagnol. Elle me propose d’aller prendre un café. Elle se promène avec son nez de clown en collier, prêt à servir au premier signe d’intérêt et j’apprends qu’elle est poétesse, donne des ateliers de théâtre et va où la vie l’amène. Gentille, mais je sens la hippie prête à l’assaut alors je sème quelques indices du genre « Mon budget est plus serré depuis que je suis à la retraite, etc. ». La hippie réévalue ses projets, un prétexte commun élimine celui du café et je me pousse.
On trouve beaucoup d’épiceries et de centres commerciaux, mais peu de magasins comme Canadian Tire ou Rona. Après avoir cherché notamment dans des quincailleries, c’est dans un supermarché d’alimentation qui vend aussi des vêtements et électros que j’ai trouvé une cafetière à 17 $.