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2018 : Robert H en Colombie

13 février 2018

Mardi 13 février 2018 - Mot de la fin

 

Lundi donc, le propriétaire de l’appartement est passé me voir et il m’a même remis 10 $ pour la vieille chaise de plastique que j’avais achetée pour le balcon.

En route pour l’aéroport, j’ai fait un arrêt chez la O.R.L. qui souhaitait me revoir. Je suis arrivé à la clinique à midi, la secrétaire a appelé la docteur qui est arrivée en voiture à midi 10. Elle a fait un autre lessivage de mes oreilles et prescrit d’autres médicaments. Non seulement ça m’a fait un bien énorme, mais ça ne m’a rien coûté! Je suis allé chercher les médicaments à la pharmacie juste à côté et c’est le chauffeur de taxi qui m’a mis des gouttes dans les oreilles!  Côté rendez-vous et service, je n’ai pas à me plaindre.

Le vol Carthagène-Toronto était en classe affaire, ce qui agrémente la dernière page tournée de ce voyage, même si le vol Toronto-Montréal était un peu tard, à minuit trente.

J’aurais aimé joindre quelques clips-vidéos à ce blog, mais je ne sais pas comment faire, ni seulement si c’est possible. À explorer…

Somme toute, je suis donc très content (bien que je me sente toujours bizarre pendant les 48 heures qui précèdent la fin d’un voyage). En dépit de désagréments de santé mineurs, j’ai eu de belles expériences sous un climat qui impose différentes manières d’être; on se voit sous un autre jour, toujours face à des réalités :

- Des scènes amusantes comme ce jeune qui roulait lentement à vélo avec un parapluie pour se protéger du soleil.

- Des scènes tristes comme le soir où j’étais attablé à la terrasse d’un resto, devant une généreuse salade césar, une petite bouteille de vin blanc dans un seau à glace. Une femme tenant un bébé dans ses bras m’a demandé de l’argent pour manger. Je me souviens encore du regard mi désespéré, mi haineux qu’elle a maintenu devant mon refus! Un polaroïd de notre monde.

 

Bref :

Bogotá               √

Medellín             √

Cartagena          √

 

À une prochaine... j’espère!

 

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11 février 2018

Dimanche 11 février 2018

 

Je suis à demi sourd depuis plus de deux semaines. Déjà que communiquer demande toute ma concentration, je dois vraiment prêter l’oreille pour entendre les autres et je m’entends moi-même résonner dans une tête caverneuse! En plus, je me sens le nez bloqué. C’est bête à dire, mais j’ai hâte de sortir au grand froid pour pouvoir morver tout mon soul.

Lundi, je reviens à Montréal, juste légèrement amoché.

9 février 2018

Vendredi 9 février 2018 - 2e épisode médical

 

Hier soir en me passant la soie dentaire, j’ai perdu un éclat de dent et je ne voudrais pas que cette vieille rafistolée se détériore davantage alors je pars à la recherche d’un dentiste.

En arpentant les rues, je trouve un cabinet de dentiste. Mon t-shirt était mouillé, à moitié par la chaleur, à moitié par le stress. On examine la chose sur le champ et on m’envoie ailleurs passer une radiographie. Je reviens au cabinet avec la radio et une dentiste me fait une réparation temporaire. Mon assurance ne couvre pas les frais dentaires, mais je peux faire face à la dépense : 10 $ pour la radio et 50 $ pour la dentiste!

 

8 février 2018

Jeudi 8 février 2018 - Épisode médical

 

Tout ce que je peux dire d’hier, c’est que j’ai essayé un gâteau Red Velvet, une soi-disant spécialité de Carthagène. En fait, ce gâteau est d’origine américaine et c’est un colorant qui lui donne sa couleur rouge. Pas fameux! Peut-être que si j’essayais la version Ricardo

Bon, comme j’ai les deux oreilles bouchées depuis trois semaines et que la pensée magique ne fonctionne pas, je dois consulter un O.R.L. Grâce à la fonction « cartes hors connexion » de mon cellulaire, j’en trouve un pas trop loin, mais une fois sur place, je n’arrive pas à le localiser exactement. J’entre dans un hôtel genre Hyatt, réquisitionne un chasseur et lui demande de m’aider. Il me connecte au wifi de l’hôtel, repère la clinique médicale et vient m’y conduire, tout près. La devanture de la clinique n’est vraiment pas… vendeuse!

Le médecin n’est pas là alors on me donne un rendez-vous pour le lendemain. Je suis à peine sorti que la secrétaire me hèle dans la rue parce que la docteure vient d’arriver. On a dû se croiser dans la porte. La secrétaire me conduit immédiatement dans la salle d’examen et j’explique mon cas. La médecin diagnostique un fongus, me fait un lavage d’oreilles et me donne une ordonnance. Heureusement que j’avais assez de liquide sur moi parce que la clinique ne prend que l’argent comptant. Pas d’eau dans les oreilles donc : fini la plage!

Je suis retourné à l’hôtel donner un petit pourboire au chasseur.

Arrêt à la pharmacie : il manque un des deux médicaments. Pas de problème! La pharmacienne fait un appel et cinq minutes après, un livreur arrive à moto avec le médicament en question. Ici, on accepte les cartes de crédit. Fiou! J’imagine que mes assurances me rembourseront, comme l’an dernier. Je constate que les médicaments coûtent plus cher que la consultation; j’en conclue que les compagnies pharmaceutiques ont le bras long et que les médecins d’ici sont mal payés.

Juste avant de rentrer à l’appartement, j’achète d’un vendeur ambulant un mini verre de café : 25¢. Il goûte un peu le café instantané sucré, mais curieusement il est bon et ça fait quelques fois que je me paye la traite. On m’a dit que le goût est exactement le même dans toute la ville, peu importe le quartier ou le vendeur.

 

6 février 2018

Mardi 6 février 2018

 

Dimanche, je n’ai rien fait et lundi, je suis allé au cinéma voir « The Post – Pentagon Papers », en anglais avec sous-titres en espagnol. Informatif, mais à quel point représentatif de la vraie réalité?

Aujourd’hui, en après-midi, j’ai pris une lancha (petit bateau à moteur) pour aller à Tierrabomba.

 

Il faut environ 10 minutes pour se rendre dans cette île que je n’ai pas visitée parce que je n’y allais que pour la plage. D’ailleurs, je doute qu’il y ait eu quoique ce soit d’autre à voir. L’eau était chaude, sa couleur tirant sur émeraude et ses vagues plus généreuses. Quand on entre dans l’eau, on marche d’abord sur un sable fin, on traverse une légère dépression d’environ 3 mètres de large où se sont accumulées de petites roches et on retrouve de nouveau un fond de sable fin. Mon plaisir est de saisir une vague au moment où elle tombe pour faire de l’aquasurfing jusqu’au bord du rivage. Je me suis un peu éraflé le ventre en passant la zone « petites roches ».

 

Rien de grave.

La vue était belle.

 

 

 

 

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3 février 2018

Samedi 3 février - Au volcan

 

Rien à signaler pour hier vendredi.

 

Aujourd’hui, par contre, je suis allé prendre un bain de boue dans un cratère de volcan.

Départ vers 9 h en bus. 45 minutes de trajet.

Une fois descendus dans le cratère, on nous donne un court massage, histoire de frotter la boue contre la peau. Tout à coup, les gens autour de moi on commencé à rire, mais je ne savais pas pourquoi. En fait, ils riaient de moi parce que j’avais l’air d’un plongeur dans son habit.

 

Je me suis un peu barbouillé la face espérant atténuer quelques rides, du moins pendant quelques minutes!

 

 

Ensuite, on descend vers un lac où des femmes nous lavent.

Me voici tout propre (je porte un speedo) :

 

On relaxe sur place et on reprend le bus vers la banlieue de Carthagène pour le lunch.

Tous les passagers, une trentaine d’hispanophones, sont assis à une même longue table. Je me suis installé près d’une petite famille repérée dans l’autobus afin de pouvoir faire un peu de conversation. Rares sont les personnes qui voyagent seules et si parfois j’ai l’air d’une dinde, il arrive plus souvent que mon statut serve d’introduction dans la culture locale. Chose certaine, il y avait peu de chances que je sois réduit à chercher l’autobus par moi-même pour le retour.

 

Voici mon lunch :

 

Les rondelles s’appellent Patacon et on les prépare sous différentes formes, à base de maïs. Ici, elles contiennent des rondelles de bananes plantain, du moins je crois.    

Je n’ai pas eu le choix pour le Sprite.

Ensuite, temps libre pour la plage et retour vers 16 h 30. Je doute que les effets du bain de boue soient remarquables à long terme, mais j’ai bien aimé cette petite excursion!

 

1 février 2018

Jeudi 1er février 2018 - La bête!

 

Fait saillant de la journée : pour souper, je me suis installé à la (modeste) terrasse d’un resto et j’ai passé ma commande. La cuisinière, subtile, est venue me présenter le plat pour me demander du même coup de prévoir du temps pour la cuisson. En vérité, elle voulait probablement s’assurer que c’était bien ce que j’avais commandé.

Une langouste complète! Une bête énorme! Un monstre marin! Plus gros que l’assiette elle-même!

On s’est entendus pour un plat de langoustines, une coche au-dessus des crevettes. J’ai peut-être ainsi évité un attroupement de curieux sur le trottoir et sauvegardé ma dignité.

31 janvier 2018

Mercredi 31 janvier 2018

 

Ma dette à la plage est remboursée.

Je retourne dans le Centre historique en bus. Je pense que ceux-ci sont gérés par des compagnies privées. Il faut bien se tenir parce que le chauffeur est engagé dans une course contre tout ce qui se trouve sur son passage. Quand il tourne un coin, tous les passagers penchent d’un côté et tentent de rétablir l’équilibre en inclinant la tête du côté opposé, agrippés au siège d’en avant comme dans un manège de montagnes russes.

Le jeune changeur debout sur la première marche, en gougounnes, la moitié du corps dans le vide est un acrobate! Il siffle à tout propos, prend l’argent des passagers parfois quand ils montent, parfois quand ils descendent ou pendant le trajet. Il se souvient de chacun, là où ils sont montés, où ils veulent descendre et la monnaie à leur rendre, le cas échéant. Je n’avais pas remarqué jusqu’où le raffinement de la décoration peut aller. Observez la trappe d’évacuation dans le plafond!

 

Bon, passons à une approche culturelle d’un autre type. Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir au petit musée d’art moderne de Carthagène?

Rita à 10 h 30, bronze de Enrique Grau, 1990 :

 

Un exemplaire de la série de photos de Gabriel Garcia Marquez (1927-2014), une technique sur aluminium, 2013 :

 

 

Une salle était consacrée aux femmes (noires) qui ont été vendeuses dans les rues toute leur vie. On a réuni un groupe de ces femmes maintenant âgées, on les a habillées de belles robes blanches et fait une cérémonie en leur hommage, dont un lavage de pied par des jeunes filles. Photos géantes et montage vidéo – touchant.

Après un grand verre de jus frais de banane, mandarine et fruit de la passion, j’ai fait un autre tour de montagnes russes pour rentrer!

 

30 janvier 2018

Mardi 30 janvier 2018

 

Scénario semblable à hier.

Comme je semble fiable, ma gardienne à la plage m’a fait crédit parce que j’avais oublié mon argent. Je la paierai demain.

Pour faire changement, j’ai soupé d’une pizza à l’appartement en regardant un film à la télé. Au fait, en zappant, j’ai vu une partie du film québécois « Paul à Québec ».

 

29 janvier 2018

Lundi 29 janvier 2018

 

Heureux anniversaire Suzanne H.

De mon côté, ce sera une petite journée de plage, épicerie, sieste, resto et dodo.

 

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